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L'École de politique appliquée organise une simulation des travaux de l'ONU

Une centaine d'élèves provenant de huit écoles secondaires de la région ont pris part à une simulation de l'Assemblée générale des Nations unies organisée par l'École de politique appliquée.
Une centaine d'élèves provenant de huit écoles secondaires de la région ont pris part à une simulation de l'Assemblée générale des Nations unies organisée par l'École de politique appliquée.
Photo : CSI par Charles-Antoine Caron

6 mars 2008

Sandra Boissé

La 10e Simulation de l'Assemblée générale des Nations Unies au secondaire s'est déroulée le 22 février à l'École secondaire de Bromptonville. Plus de 100 élèves des huit écoles participantes ont dû se préparer pour suivre huit ateliers de formation donnés par des étudiants de l'École de politique appliquée. Ils se sont familiarisés avec la situation de l'État duquel ils représentaient les couleurs et ont appris à convaincre et persuader lors de discours et de négociations en caucus. Une expérience hors du commun pour ces jeunes diplomates en herbe!

Depuis maintenant 10 ans, l'École de politique appliquée, en collaboration avec le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke, organise cette simulation qui permet aux jeunes élèves de 4e et de 5e secondaire de vivre quelques heures dans la peau d'un diplomate. La simulation traite de sujets internationaux qui préoccupent la société d'aujourd'hui, comme les enfants soldats, la pauvreté et l'environnement. Cette année, deux thématiques ont été abordées : le commerce du bois et la couverture forestière, ainsi que l'utilisation des ressources naturelles pour le financement des conflits.

Les élèves ont été jumelés deux par deux pour représenter un État et ont dû défendre une position qui n'était pas la leur! «Les élèves ont travaillé toute la journée et ont trouvé des pistes de solution novatrices. C'est extraordinaire de voir tout le sérieux que les jeunes accordent à cette activité. Ils sont passionnés et finalement, faire de la politique devient quelque chose de bien», explique la coordonnatrice de l'événement, Vicky Chainey, visiblement fière du succès de l'activité.

C'est ainsi que les jeunes de la commission sur le financement des conflits par les matières premières ont créé un organisme de sécurité internationale, inspiré du Processus de Kimberley, qui verra à la transparence du commerce international de toutes les matières premières. Ils ont même créé un fonds de dépannage pour la revitalisation des infrastructures douanières. Ceux qui représentaient la commission sur le commerce du bois et de la couverture forestière se sont quant à eux attaqués à la coupe à blanc et ont demandé à la communauté internationale de cesser ces coupes dans un délai de 10 ans et de débuter leurs efforts de reboisement. Ils ont également créé le fonds mondial des forêts qui vise une gestion plus durable des forêts.

Les jeunes participants ont terminé l'activité gonflés d'orgueil, fiers de ce qu'ils ont réussi à accomplir. Certains d'entre eux ont promis de revenir l'année prochaine alors que d'autres ont demandé à l'équipe de mettre sur pied une telle activité avec les cégeps.